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Diagnostic

Le diagnostic est confirmé par le médecin qui recherche une laxité anormale du genou. Cet examen clinique est suffisant pour affirmer que le ligament croisé antérieur est rompu. L’IRM est surtout utile pour rechercher des lésions associées (ménisques et cartilage).

Opérer ou ne pas opérer

Toutes les ruptures du ligament croisé antérieur ne nécessitent pas d’être opérées. Plusieurs critères vont intervenir dans la décision d’une éventuelle intervention : l’instabilité ressentie par le patient, l’importance de la laxité clinique, les sports et/ou la profession pratiqués, l’existence de lésions associées, l’âge … .
La décision d’opérer est donc prise conjointement par le chirurgien et le patient après discussion de tous ces aspects.

Ligamentoplastie sous arthroscopie

Le but de l’intervention est de remplacer le ligament rompu afin de stabiliser le genou. Pour cela, on utilise un transplant prélevé autour du genou qui va passer dans des tunnels osseux afin de reproduire le trajet du ligament croisé antérieur originel (« plastie intra-articulaire »). Il peut s’y associer un renforcement de la partie externe du genou (« retour externe » ou « plastie extra-articulaire » ou « plastie antéro-latérale ») dont le but est d’augmenter la stabilité du genou dans les mouvements de rotation.
Les transplants les plus souvent utilisés sont le tendon rotulien, les tendons de la patte d’oie (DI-DT = Droit Interne – Demi-Tendineux), le fascia lata, le tendon du quadriceps.
La technique utilisée au sein de l’association ICOSS est la technique de Mc Intosh au fascia lata modifiée Jaeger et réalisée sous arthroscopie.
Il s’agit d’une plastie mixte (intra + extra-articulaire) réalisée avec le même transplant, le fascia lata.

Risques et complications

En dépit nombreuses précautions prises lors de la préparation de l’intervention et de sa réalisation, il peut se produire au cours de l'opération, dans des cas isolés, des incidents ou accidents.

Il faut citer : l’hématome, l'infection, la phlébite ou embolie pulmonaire, la blessure de tissus voisins (muscles, tendons), la blessure de vaisseaux sanguins et le risque d’hémorragie, le traumatisme de nerfs, le bris de matériel.


Il peut également y avoir des complications dont l'apparition est tardive au décours de cette intervention: la nécrose du transplant, la re-rupture, la raideur, l’algodystrophie, l’arthrose du genou .

Post-opératoire

Il est recommandé d’appliquer de la glace sur le genou et la face externe de la cuisse pendant 15 à 20 minutes et ce 3 à 4 fois par jour.
L’attelle qui vous sera remise le jour de l’intervention et qui comporte un système de glaçage intégré, doit être conservée pour la marche pendant 15 jours (elle peut être enlevée lorsque vous êtes en position assise ou pendant la nuit).  
Les cannes sont à utiliser pendant 2 semaines en moyenne. Elles sont prescrites pour votre confort et votre sécurité en sachant que la marche est autorisée avec un appui complet.
La rééducation avec votre kinésithérapeute sera à débuter 2 ou 3 jours après l’intervention selon le protocole qui lui sera remis.  
Le vélo d’intérieur ou la natation avec battements de jambes sur le dos sont possibles vers la 6ème semaine post-opératoire. 
A partir du 3ème mois sont autorisés le vélo extérieur et le crawl puis au 4ème mois la course à pied. Les sports comprenant des pivots sont permis à partir du 6ème mois post-opératoire.
Ces délais sont donnés à titre indicatifs et peuvent varier en fonction de l’évolution. Ils seront adaptés à votre situation particulière lors des consultations de contrôle auprès de votre chirurgien.

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